Poutine : "La Russie n'est pas en Afrique pour chasser la France"
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© La fameuse machine à voter prévue pour les élections de fin d'année en RDC, exposée le 21 février à Kinshasa. © John WESSELS / AFP
Une session extraordinaire du Parlement est attendue en RDC à une date non déterminée. Parmi les points à l'ordre du jour, l'examen et l'adoption du projet de loi sur le statut des anciens chefs d'Etat. Il s'agit des garanties qui doivent accompagner les anciens dirigeants après leurs mandats constitutionnels. Une proposition existe déjà, elle va être remise en selle après avoir été rangée dans les placards durant environ trois ans. Et ce à six mois de l'élection présidentielle.
En 2015 déjà, le sénateur Modeste Mutinga avait pensé à rassurer les dirigeants du pays pour leurs lendemains. Objectif: éviter la tentation de se maintenir au pouvoir à la fin de leurs mandats constitutionnels. Mais, peu de temps seulement après avoir été déposée sur le bureau du Sénat, la proposition de loi portant statut des anciens chefs d'Etat avait été mise au placard.
Depuis, trois ans se sont écoulés. Entretemps, le président Kabila aura réussi à rester en poste deux ans de plus. Et, voilà que dans la précipitation, la loi Mutinga qui a connu des modifications entretemps, va en urgence être examinée lors de la prochaine session extraordinaire du Parlement. On attend aussi le discours sur l'état de la Nation que le président actuel pourra faire devant les deux chambres du Parlement réunies.
Faut-il voir dans cet empressement les multiples pressions pour une alternance immédiate à la tête du pays ? Rien n'est moins sûr ! C'est le 23 décembre que sont attendues les élections générales, y compris la présidentielle.
Par Africa24monde Avec RFI