Pretoria se dit prête à arrêter ses binationaux combattant aux côtés ou dans les rangs de l'armée israélienne
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© Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le 24 octobre 2017 à Paris (photo d'illustration). PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
Les autorités pénitentiaires égyptiennes ont libéré mercredi 332 personnes dont notamment des jeunes militants et manifestants à la suite d'une grâce présidentielle.
Le président Abdel Fattah al-Sissi a annoncé le décret de grâce devant la 5e conférence nationale de la jeunesse et à la veille du début du mois de ramadan. Parmi les personnes libérées figurent plusieurs jeunes militants de gauche qui avaient notamment participé aux manifestations contre la remise de deux îles de mer Rouge à l'Arabie saoudite.
Il y a aussi de nombreux jeunes qui avaient participé à des manifestations de la gauche, mais aussi des Frères musulmans. Conformément à la Constitution, le président peut, sous certaines conditions, gracier des prisonniers après un jugement définitif.
La grâce, qui est la quatrième en deux ans, a été saluée par des défenseurs des droits de l'homme. Ces derniers ont toutefois regretté que les autorités poursuivent les arrestations d'opposants ou de contestataires de tous bords. Par ailleurs, des jeunes qui avaient été interpellés suite à des protestations contre la hausse des prix du métro ont, eux aussi, été libérés.
Par Africa24monde Avec RFI - Correspondant au Caire,Alexandre Buccianti