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© Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo. Photo : Capture d'écran
C'est la première visite d'un chef d'Etat au Mali depuis le coup d'Etat du 24 mai dernier. Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a exprimé son soutien au peuple malien, au terme d'une visite de deux jours à Bamako, a annoncé la présidence malienne dans un communiqué rendu public lundi.
"Je suis venu au Mali pour une visite d'amitié et de soutien au peuple malien et aussi transmettre des préoccupations", a déclaré le président Umaro Sissoco Embalo lors d'une conférence de presse conjointe avec le président de la transition Assimi Goïta.
On ne peut pas "oublier le Mali malgré sa suspension de la Cédéao car c'est un pays frère et membre fondateur de la Cédéao", a-t-il indiqué.
Le président bissau-guinéen a souligné, en outre, avoir discuté avec son homologue malien de la sécurité et des relations bilatérales entre son pays et le Mali, notamment dans le domaine économique.
Umaro Sissoco Embalo était également porteur d'un message de la Cedeao.
Il a noté que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) l'a chargé de "transmettre quelques préoccupations concernant l'engagement que le Mali doit tenir".
"Nous avons évoqué différents points, notamment le point de la transition, conformément à nos engagements tenus lors du sommet de la Cédéao qui concernait la mise en place du gouvernement avec un Premier ministre civil, d'honorer nos engagements conformément à la tenue des élections aux échéances prévues", a indiqué, pour sa part, le président de la transition malienne Assimi Goita.
Il a affirmé que "des instructions ont été données au Premier ministre de veiller sur ces différents aspects".
Abordant la question de la sécurité, Assimi Goita a indiqué avoir donné des assurances à son homologue bissau-guinéen que les autorités maliennes vont œuvrer à améliorer la situation avec "l'ensemble de ses partenaires".
Le président bissau-guinéen est le premier chef d'État étranger à se rendre au Mali depuis le changement opéré la tête de la Transition, avec la démission forcée du président Bah N'Daw et du Premier ministre Moctar Ouane.
Africa24monde avec AA Par Kané Illa