Un avion atterrit sans autorisation à Freetown
Les autorités sierra-léonaises ont révélé que ...
© Le mirador , c'est le nom du mur érigé récemment par la Guinée Équatoriale à la frontière avec le Cameroun
Vérité sur le mur de la division entre Yaoundé et Malabo. Erigé récemment à la frontière avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, un mirador à l’initiative de la seconde partie est à l’arrêt. Il vise notamment à limiter la circulation malgré l’intense circulation des marchandises observées sur l’étendue du territoire.
Il est vrai que la situation est à son paroxysme avec la crise sanitaire qui décime des milliers de personnes dans le monde, lorsque la Guinée, elle se lance dans la construction d’un mirador, tout en violant une partie du territoire dont elle voudrait s’en départir ? . Ce mur dont les travaux sont en arrêt pour le moment, n’est pas un mur de séparation d’avec le Cameroun, pays ami. En effet, le véritable problème est que les Camerounais sont en train d’envahir le territoire guinéen et ceci de façon illégale. Avec la vie difficile du Cameroun, les jeunes, beaucoup plus prennent leur courage à deux mains pour aller tenter leur chance de ce côté-là.
Les jeunes camerounais du côté de l’arrondissement d’Olamzé à l’extrême droite de Kyo-ossi, les jeunes d’ Evouzok après l’arrondissement de Ma’an passent par des pistes de brousse menant tout droit en Guinée pour aller écouler leurs marchandises avec lesquelles ils ne paient aucun droit de douane vue qu’ils passent dans les brousses.Plusieurs fois ceux-ci ont été pris. Certains tués, d’autres bastonnés et renvoyés dans leurs villages tout en confisquant toute la marchandise. « Ça fait plusieurs années que les guinées pensent la construction d’un « mur de Berlin » dans la forêt marquant la limite avec le Cameroun pour nous empêcher de continuer à aller vendre chez eux.
Nous sommes des pécheurs de poissons d’Evouzok et c’est avec cette activité de pêche que nous vivons. C’est vrai, c’est un risque énorme que nous prenons, mais on n’a pas le choix, il faut bien vivre et subvenir aux besoins de la famille », explique Fabien un jeune pécheur. Et d’ajouter « c’est l’arrivée de l’épidémie du coronavirus qu’ils ont vraiment lancé les travaux de mur et bloquer toutes les entrées avec de gros cadenas. » Il est à noter que les camerounais font trop de désordre en terre guinéenne ce qui pourrait engendrer un incident diplomatique comme c’est le cas aujourd’hui avec les tensions qui y règnent.
L’Etat du Cameroun devrait comprendre que la Guinée pays ami ne se laisserait pas faire en acceptant que les fils de Paul Biya continuent à entrer sans papiers et mener des activités illicites dû au chômage dans notre pays. C’est donc avec l’arrivée du covid-19 que la construction de ce mur a pris de la vitesse connaissant l’esprit tordu des camerounais qui sont surnommés Melo me tiri (entendu par-là les oreilles de l’animal). Il ne suffit pas d’envoyer les autorités administratives pour intervenir, mais créer des emplois au Cameroun pour que nos frères arrêtent d’aller voler et semer du désordre.
L’Etat doit ses responsabilités en main en commençant par électrifier la ville de Kye-Ossi qi actuellement fonctionne avec un groupe électrogène. Ceux qui connaissent vous diront qu’entre Ebibeyin et Kyo-Ossi c’est le jour et la nuit parce que le côté du Cameroun est totalement dans le noir et côté guinéen bien éclairé, vraiment l’Eldorado de l’Afrique. Comment ne pas vouloir construire ce mur, alors que tous les camerounais veulent y aller ? Que l’Etat trouve un moyen pour retenir les jeunes dans leur pays. Cela éviterait toutes ses tensions qui sont encore en train de naître.
Par Africa24monde avec CAmeroonvoice - Dexter Mve