Le commerce en ligne est désormais assujetti à la TVA au Cameroun
Au cours de l’exercice 2020, le gouvernement camerounais a décidé ...
© le FMI approuve un décaissement de 77,8 millions $ et prévoit une croissance de 4% en 2018
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 6 juillet dernier, un décaissement de 55,2 millions de droits de tirages spéciaux (DTS), soit environ 77,8 millions $ en faveur du Cameroun.
Ce nouvel appui financier intervient à l’issue de la deuxième revue du programme économique et financier triennal appuyé par une Facilité élargie de crédit (FEC) conclu entre le FMI et le Cameroun le 26 juin 2017, pour un montant total de de 483 millions de DTS (environ 680,7 millions $, soit 175% du quota du Cameroun).
Selon le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa, « la performance du Cameroun dans le cadre de son programme appuyé par la FEC a été mitigée dans un contexte de ralentissement de l'activité économique et de préoccupations sécuritaires ». Néanmoins, a-t-il poursuivi, « la mise en œuvre des réformes structurelles a été globalement satisfaisante et les avoirs extérieurs nets se sont accumulés plus rapidement que prévu en raison d'un resserrement du déficit du compte courant ».
En outre, l’institution de Bretton Woods estime que la croissance du pays devrait avoir ralenti à 3,2% en 2017, principalement en raison d'une forte baisse de la production de pétrole malgré le rebond progressif des prix internationaux. Tanis que l'inflation est restée faible et inférieure à 1% par an.
Par ailleurs, selon le FMI, l’ajustement fiscal et externe soutient l'accumulation des réserves de la BEAC. L'assainissement budgétaire s'est également poursuivi, quoique à un rythme plus lent que prévu dans le cadre du programme, en raison d'une accélération substantielle des dépenses en fin d'année. Cependant, la mobilisation des recettes non pétrolières, a dépassé les objectifs du programme et les réformes structurelles dans la gestion des finances publiques, avancent.
Le déficit du compte courant s'est quant à lui, réduit à 2,7% du PIB, tandis que les flux de capitaux se redressent. Le secteur bancaire est stable, mais la croissance du crédit au secteur privé est restée atone à 2,3% (en glissement annuel).
Concernant les perspectives macroéconomiques, celles-ci restent positives selon le FMI. L’institution prévoyant même un rebond de la croissance à 4%, sous l'effet de la production de gaz, des activités de construction de la Coupe d'Afrique des Nations 2019 (CAN) et de l'amélioration de l'approvisionnement énergétique, tandis que l'inflation devrait rester faible.
À moyen terme, la croissance devrait progressivement atteindre son potentiel de 5 à 5,5%, soutenue par la mise en service d'infrastructures clés d'énergie et de transport et l'augmentation de l'investissement privé.
Par Africa24monde Avec Agenceecofin