Dialogue national au Gabon: un bilan positif à mi-parcours
Le dialogue national entamé le 2 avril vient de franchir la mi-parcours. Les 600 ...
© Le chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah et l'ex-président Abdelaziz Bouteflika le 11 mars 2019. (Image d'illustration) © AFP /Canal Algérie
L’ancien chef du patronat a été condamné lundi 17 juin à six mois de prison ferme. C’est la première condamnation depuis le début des arrestations des hommes d’affaires. Ahmed Gaïd Salah, le chef d'état-major a réaffirmé que les enquêtes seraient poursuivies.
Ahmed Gaïd Salah n’avait pas fait de déclaration depuis deux semaines. Ce lundi, il s’est attaqué à la gouvernance d’Abdelaziz Bouteflika, qu’il rend responsable de l’ampleur de la corruption.
Le chef d’état-major critique d’abord la réforme de la justice. Des « paroles en l’air » qui ont « encouragé les corrompus », selon le général.
Mais il dénonce aussi une crise économique provoquée par la mauvaise gestion. Ahmed Gaïd Salah s’en prend à certains gestionnaires qui utilisaient l’argent commun en toute impunité. Et qui ont créé des projets « sans intérêt » ayant obtenu des sommes très importantes sous forme de crédit.
Le chef d’état-major fait allusion ainsi aux chefs d’entreprise arrêtés et placés en détention provisoire au cours des dix dernières semaines, des chefs d’entreprises proches d’Abdelaziz Bouteflika.
Ce lundi, l’un d’entre eux, Ali Haddad, l’ancien leader du patronat, en détention provisoire depuis deux mois et demi, a été condamné à six mois de prison ferme pour avoir été en possession de deux passeports biométriques. Il a été reconnu coupable de faux et usage de faux. Mais il doit encore être jugé pour d’autres chefs d’accusation.
Par Africa24monde Avec RFI