Le Congolais Roger Lumbala reste en prison dans l’attente de son jugement en France
La justice française a rejeté, mardi après-midi, la demande de remise en ...
© Le magistrat de la Cour pénale spéciale (CPS) Michel Landry Louanga, président de l'institution (image d'illustration). Gaël Grilhot/RFI
La Cour pénale spéciale, cour hybride lancée officiellement en octobre 2018 pour juger les crimes graves commis sur le territoire centrafricain depuis 2003, a annoncé ce lundi 25 mai avoir arrêté 9 combattants du groupe armé UPC.
Les arrestations ont eu lieu suite aux attaques dans plusieurs villes du sud-est du pays - à Obo, Bambouti et Zemio - et dont la dernière date du 19 mai. Des attaques qualifiées par la CPS de « généralisées et systématiques sur la population civile » de la part de l’UPC.
« Dans le cadre des mesures temporaires d’urgences, 9 combattants de ce groupe armé ont été arrêtés et conduits au siège de la CPS pour les besoins de l’enquête », précise le procureur spécial adjoint. Des attaques que l’UPC avait nié avoir menées dans un communiqué du 20 mai.
Dans sa déclaration, la CPS rappelle avoir déjà mis en garde les acteurs des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans ces localités. Elle rassure aussi la population de « son plein engagement, de son intransigeance et de sa fermeté à répondre au besoin de justice de celle-ci ».
Ces arrestations s’ajoutent aux 9 autres qui ont été réalisées par la Minusca à la demande de la CPS à Ndélé dans le nord du pays la semaine dernière. Une première série d’arrestations menées dans le cadre des enquêtes de la Cour, qui est souvent critiquée pour la lenteur de sa mise en route.
Par Africa24monde avec RFI - correspondante à Bangui, Charlotte Cosset