Poutine : "La Russie n'est pas en Afrique pour chasser la France"
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© Le leader du SDF John Fru Ndi, à Bamenda, le 22 février 2018, où il a annoncé qu'il ne participerait pas à l'élection présidentielle. © Reinnier KAZE / AFP
Le président du SDF Ni John Fru Ndi, l'opposant historique, a été kidnappé par des indépendantistes présumés dans sa résidence hier à Bamenda en région anglophone.
Cet enlèvement est intervenu à deux mois d'intervalle presque jour pour jour après le précédent qui mettait déjà en scène les mêmes acteurs dans cette partie du Cameroun en proie à une grave crise socio-politique.
Dans un communiqué de son parti, des individus non identifiés ont fait irruption à l'entrée du domicile de Ni John Fru Ndi vendredi en milieu d'après-midi. Ils ont procédé à des tirs de sommation pour tenir à l'écart sa garde avant d'entrer dans la résidence. Ni John Fru Ndi « est alors sorti pour s'enquérir de la situation et c'est alors que les assaillants l'ont enlevé pour une destination inconnue ». Son garde du corps qui a essayé de s'interposer a reçu des balles à bout portant et a été grièvement blessé.
Communiqué de presse parvenu à la rédaction d'Africa24monde sur l' enlèvement
A titre de rappel, le Chairman avait déjà été enlevé. C’était pour être précis le 27 avril 2019. Dans une interview accordée à notre confrère Le Jour, le Chairman indiquait que ses ravisseurs étaient les éléments du mouvement des ambazoniens. Il avait indiqué que ces derniers lui avaient pris la somme de 30 000. Son kidnapping avait eu lieu au moment où il se rendait aux obsèques de l’honorable Joseph Banadzem dans la ville de Kumbo, dans la région du Nord-Ouest.
Par Tinno BANG MBANG
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