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© Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, tient une réunion d'évaluation au QG de Tsahal à Tel Aviv, le 9 septembre 2024. IDF
"Nous saurons atteindre quiconque menace les citoyens d'Israël", a-t-il affirmé. Dans un contexte de tensions croissantes à la frontière nord d'Israël, les hauts responsables militaires et politiques israéliens ont multiplié les déclarations fermes à l'encontre du Hezbollah. Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a notamment averti que l'organisation libanaise "recevra encore des coups jusqu'à ce qu'elle comprenne", signalant une possible intensification des opérations militaires.
Une frappe ciblée contre le commandement du Hezbollah
Lors d'une déclaration faite sur la base aérienne de Tel Nof, le général Halevi a révélé que Tsahal avait réussi à frapper la chaîne de commandement de l'unité Radwan du Hezbollah, éliminant notamment Ibrahim Akil, un haut commandant de l'organisation. "C'est une capacité importante du Hezbollah, et je sais à quel point cela ébranle l'organisation", a-t-il souligné. Le chef d'état-major a précisé que les commandants visés étaient responsables de la planification d'attaques contre Israël et de la mort de nombreux Israéliens au fil des ans. "Ces commandants planifiaient depuis des années la conquête de la Galilée. Ils prévoyaient comment mener la prochaine attaque, peut-être même vendredi après-midi - comment infiltrer, tuer et enlever des soldats. Nous les avons devancés", a-t-il déclaré.
Un message clair à l'ensemble du Moyen-Orient
Le général Halevi a insisté sur le fait que cette frappe envoyait un message clair non seulement au Hezbollah, mais à l'ensemble du Moyen-Orient : "Nous saurons atteindre quiconque menace les citoyens d'Israël". Il a détaillé l'ampleur des opérations menées contre le Hezbollah depuis le début du conflit, affirmant que plus de 600 militants avaient été éliminés, dont des dizaines de hauts responsables.
Une escalade imminente ?
Le chef d'état-major a averti que "le prix payé par le Hezbollah ne cesse d'augmenter et les frappes vont s'intensifier". Il a justifié cette position en évoquant les tirs du Hezbollah sur des civils israéliens, déclarant qu'"aucun État souverain ne peut permettre une telle menace sur ses citoyens et sa souveraineté".
Le général Halevi a également révélé qu'Israël disposait encore de capacités non utilisées, tant défensives qu'offensives, et qu'il était "bien préparé pour les prochaines étapes".
Un engagement envers les résidents du nord d'Israël
S'adressant aux résidents du nord d'Israël déplacés depuis près d'un an, le chef d'état-major a promis que Tsahal faisait tout son possible pour assurer leur retour en toute sécurité. Il a salué le leadership exceptionnel des autorités locales dans cette situation difficile.
Une position soutenue par le gouvernement
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a également commenté la situation, affirmant dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux : "Ces derniers jours, nous avons infligé au Hezbollah une série de coups qu'il n'avait pas imaginés. Si le Hezbollah n'a pas compris le message, je vous promets qu'il le comprendra".
Netanyahu a réitéré la détermination d'Israël à ramener les résidents du nord en toute sécurité chez eux, déclarant : "Aucun pays ne peut tolérer des tirs sur ses citoyens, des tirs sur ses villes - et nous, l'État d'Israël, ne le tolérerons pas non plus. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour restaurer la sécurité".
Alors que la situation reste tendue à la frontière nord d'Israël, ces déclarations laissent présager une possible escalade du conflit dans les jours à venir. La communauté internationale observe de près l'évolution de la situation, espérant qu'une solution diplomatique pourra être trouvée pour éviter une nouvelle guerre régionale.
Africa24monde avec i24