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© Dans une école primaire de Mombasa, au Kenya le 25 janvier 2019. © ANDREW KASUKU/AFP
Au Kenya, une adolescente de 14 ans s’est suicidé après avec été humiliée à l’école dans une région reculée de l’ouest du pays. La fillette avait eu ses règles et taché son uniforme. Insultée, traitée de « sale » par son professeur devant ses camarades, elle s’est donné la mort en rentrant chez elle.
Elle s’appelait Jackline. Elle était une élève assidue d’une école du comté de Bomet. Vendredi dernier, le 6 septembre, l’adolescente de 14 ans découvre son uniforme taché de sang alors qu’elle est en classe. Ses premières règles. Son professeur, une femme, le remarque et l’humilie devant ses camarades avant de la chasser.
Jackline rentre chez elle, raconte l’incident à sa mère et part ensuite chercher de l’eau à la rivière. Elle sera retrouvée pendue à un arbre quelques heures plus tard. Depuis, les parents de Jackline dénoncent l’inaction de la police locale. En soutien, des dizaines d'autres parents ont manifesté leur colère aux abords de l’école. L’enseignante incriminée n’a, elle, jamais été interrogée.
Distributions de serviettes hygiéniques encouragées depuis 2017
Le drame fait du bruit au Kenya, une société ultra-conservatrice où le sujet de la sexualité reste tabou. Des serviettes hygiéniques devraient pourtant être distribuées gratuitement dans les écoles depuis 2017 avec un programme d’éducation sexuel. Car aujourd’hui encore, trop de jeunes filles manquent les cours durant leur période de menstruations. Des mesures loin d’être généralisées dans les écoles. La mort de Jackline devrait rouvrir le débat au Parlement.
Par Africa24monde Avec RFI