
Liberia: le président Joseph Boakai évoque des «progrès» contre la corruption lors d'une allocution
Le président libérien Joseph Boakai a prononcé ce lundi 27 janvier 2025 une ...
© Le principal opposant au pouvoir burundais Agathon Rwasa. AFP PHOTO / PHIL MOORE
Au Burundi, à huit jours d’un triple scrutin dont une présidentielle sans le chef de l’État sortant Pierre Nkurunziza, le principal opposant Agathon Rwasa dénonce dans une lettre envoyée en urgence au président de la Céni, et dont RFI a pris connaissance, les principaux ratés de l’organisation de ces élections par la commission électorale, souvent accusée d’être aux ordres.
L'opposant et candidat à la présidentielle pointe notamment des listes d’électeurs définitives qui n’ont pas été affichées publiquement une distribution « catastrophique » et des bureaux des centres de vote constitués presque exclusivement membres du parti au pouvoir. De quoi ôter toute « crédibilité » à ces élections, si tout ceci n’est corrigé dans les plus brefs délais, selon Agathon Rwasa.
Premier écueil, les listes électorales définitives. La Céni du Burundi a rendu publiques les listes provisoires en décembre, conformément à la loi. Des recours ont été ensuite déposés dans les délais, avant que la Commission ne donne fin février le chiffre définitif des inscrits, quelque 5,1 millions électeurs. C’est sans la douzaine de milliers de Burundais de l’étranger, qui ne vont pas voter officiellement à cause de la pandémie du coronavirus.
Aujourd’hui à huit jours de la triple élection du 20 mai, les listes électorales définitives n’ont pas encore été publiées. Impossible donc de vérifier par exemple si les personnes décédées ou en dehors du pays ont été rayées de ces listes dénonce Agathon Rwasa, qui parle d’un « scandale » électoral de nature à entacher tous les scrutins.
Par Africa24monde avec RFI - Esdras Ndikumana