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© Les Rois SAWA ont détruit un édifice décidé par l’Etat, devant les yeux du monde entier et ont même maudit publiquement ceux qui tenteraient de poursuivre cette action.
Les faits se sont produits au lieu-dit « Mobil Njoh Njoh », où la Communauté urbaine de Douala construit la stèle de ce martyr de l’Indépendance du Cameroun.
Les chefs traditionnels du canton Bell à Douala sont mécontents. Ils n’apprécient guère l’idée qu’a eue la Communauté urbaine d’ériger un monument au lieu-dit « Mobil Njoh Njoh » (intersection entre les quartiers Bali et Bonapriso, ndlr), en mémoire du nationaliste Ruben Um Nyobe. Pour exprimer leur ras-le-bol, ils sont descendus sur le site dans la mi-journée du samedi 26 mai 2018 et ont détruit le chantier devant accueillir la stèle de ce martyr de l’indépendance du Cameroun.
Munis de pèles, de marteaux et par la force de leurs bras, les chefs traditionnels ont saccagé toute la clôture construite à l’aide de lattes et de contreplaqués. Ils ont, en outre, fait des rites sur la fondation pour conjurer le mauvais sort sur quiconque poursuivrait les travaux d’érection de la stèle en ces lieux.
Le chef supérieur du canton Bell, S.M Jean Yves Eboumbou Manga, a supervisé la manifestation qui a drainé une bonne poignée de fils et filles Sawa. Ceux-ci ont d’ailleurs entonné des chansons pendant l’exécution des rites.
Les chefs du canton Bell déplorent le fait qu’ils n’ont pas été consultés avant l’érection de cette stèle. « Il s’agit quand même d’un signe fort. Eriger un monument d’une telle envergure dans un village comme le nôtre, qu’on nous surprenne comme tout le monde, ne nous parait pas correct. Raison pour laquelle nous avons voulu qu’il soit clair que cette façon de faire n’est pas du tout appréciée par nous. Notre manifestation montre que nous ne voulons pas avoir ce monument.
C’est un droit », a indiqué Sa Majesté Pierre Nteppe Mahove, chef traditionnel du village Bonapriso....par:journalducameroun
Le Roi du Canton Bell et ses 'hommes' ont détruit un monument de Ruben Um Nyobe
« La statue de UM Nyobe en plein centre de Njo-Njo est une provocation. Nous souhaitons honorer les nôtres d’abord. Nous avons nos Martyrs à savoir Rodolphe Douala Manga Bell, Ngosso Dinn » tentent ainsi de justifier en chœurs ceux qui s’opposent à la construction d’un monument en la mémoire de Ruben Um Nyobe au quartier Koumassi dans l’arrondissement de Douala 1er.
Scène rocambolesque au carrefour de la cité du Centenaire où se croient les quartiers Bonapriso, Nkolmomde, Koumassi : Hommes, femmes, jeunes et personnes âgées originaire des villages du Canton Bell, fous de rage, détruisent de toutes leurs forces, la baraque qui sert de cadre au site en construction du monument de Ruben Um Nyobe, une des figures de proue de la lutte pour la souveraineté du Cameroun.
La destruction se fait sous fond de chant de ralliement et devant les notables et le Chef supérieur du Canton Bell. Cette destruction vise à empêcher que la Communauté urbaine de Douala érige à cet endroit, un monument en l’honneur de Ruben Um Nyobe, originaire de l’ethnie Bassa.
«La statue de UM Nyobe en plein centre de Njo-Njo est une provocation. Nous souhaitons honorer les nôtres d’abord. Nous avons nos Martyrs à savoir Rodolphe Douala Manga Bell, Ngosso Dinn » tentent ainsi de justifier en chœurs ceux qui s’opposent à la construction d’un monument en la mémoire de Ruben Um Nyobe au quartier Koumassi dans l’arrondissement de Douala 1er.
Les autochtones estiment donc que la prioritaire en matière de construction de sculpture en la mémoire des leaders révolutionnaires au camerounais sur leur terre, doit commencer par les héros originaires du Canton Bell à l’instar de Rodolphe Douala Manga Bell.
« Il y a d’abord la démarche que nous condamnons. La Communauté urbaine de Douala ne peut pas de manière unilatérale sans consultation préalable décéder d’ériger un héros originaire d’ailleurs à un carrefour aussi stratégique du Canton Bell alors qu’avant Um Nyobe, nous avons eu comme héro Rodolphe Douala Manga.
Depuis longtemps, nous disons à la Communauté que ce dernier mérite une statue dans son propre village, ici. On ne comprend pas pourquoi la Communauté urbaine veut nous servir autre chose » explique Mbappe Essoka, élite du Canton Bell. Cette destruction a suscité un grand tollé au sein de la population camerounaise, surtout sur les réseaux sociaux. La majorité dénonce cet acte qui favorise le repli identitaire au détriment du Vivre ensemble. par camerounweb
La reponse royale
LUTTONS CONTRE TOUTE FORME DE TRIBALISME, de MANIPULATION et surtout ; PRESERVONS LES ACQUIS...
Abel Elimby Lobe
«Oui ils sont transethniques et même transnationaux, voilà qui est bien dit et bien flatteur sauf que la réalité est que à Bafoussam, à Bafang, à Bandjoun, à Banganté, etc... Personne, aucune édile, n'a construit une stelle pour aucun des ces héros transethniques que tout le monde semble découvrir maintenant. Quand L'UPC qui se réclame de UM, a voulu lui dédier un monument, elle n'est pas venu le construire à foumban, L'UPC s'est souvenue que UM Nyobe est originaire de BOUMNYEBEL et elle est allée lui construire un monument à BOUMNYEBEL et cela ne fît aucun problème à personne.
Les héros nationaux, ils le sont pour des faits politiques : leur a t-on construit des monuments à Yaoundé ? Au nom de quoi faut-il commencer la nouvelle religion (la construction des monuments) par la construction d'un monument à UM Nyobe chez DOUALA MANGA Bell et sans le consentement de DOUALA MANGA Bell, sachant que DOUALA MANGA BELL est de très loin l'aîné de UM NYOBE ? Pourquoi n'a t-on pas respecté le principe de l'antériorité? l'ignorance ne peut pas durablement servir les ethnofascistes qui voient dans cet incident cantonale une résurgence de leurs errements.
La liberté d'expression est une valeur absolue mais la bible enseigne que :" tout ce qui nous est permis n'est pas avantageux ; tout ce qui nous est permis ne contribue pas à bâtir ". Avant de prendre la parole, sachons raison gardée connaître.
Les BELL parlent de provocation dans leur court message: puisse cela inspirer une question ?
Provocation de qui ? Les BELL se sentent provoqués ! Mais ils se sentent provoqué par qui ?
Les BELL sont sortis à cause de la construction d'un monument : qui construit ce monument ?
Ce n'est pas UM Nyobe qui construit ce monument :donc les BELL n'ont pas de problème avec UM Nyobe en tant que maître d'oeuvre.
Ce n'est pas une ethnie qui construit le monument sur la terre des BELL: donc les BELL ne se sentent pas provoqués par une quelconque ethnie ; il n'ya donc pas tribalisme.
Les BELL se sentent provoqués par celui qui construit ce monument sur leur terre alors qu'il n'a rien construit sur leurs terres à la gloire de leurs héros, DOUALA MANGA BELL et NGOSSO DIN. Qui construit ce monument ? C'est la COMMUNAUTÉ URBAINE DE DOUALA.
Donc quand on lit le message du Canton Bell, on se rend compte que les BELL ne sont pas dans un conflit ethnique, surtout pas dans un conflit contre les bassa: ils sont dans un mécontentement contre l'autorité qui construit sur leurs terres un monument dédié à UM Nyobe alors qu'elle n'a pas encore construit sur ces mêmes terres là, un monument dédié à leurs héros qui se trouvent être aussi des héros nationaux et en plus prédécesseurs de UM Nyobe.
NOUS SOMMES DANS UN PROBLÈME DE JUSTICE ET DE DOIGTÉ POLITIQUE.
LA JUSTICE veut que le principe de l'antériorité soit respecté. Dans le Canton Bell, DOUALA MANGA d'abord puis UM.
Le DOIGTÉ POLITIQUE veut que la construction d'un monument à la gloire de UM Nyobe sur une terre qui n'est pas sa terre natale, emporte le consensus des natifs. Telle est la démarche politique que nous impose la complexité sociologique de notre pays : C'est pour cela que nous devons faire très attention au choix des HOMMES appelés à conduire les affaires publiques.
Une fois encore, les évènements nous montrent que LES DÉCRETS NE FONT PAS LES HOMMES POLITIQUES.»
Les communautés en ont marre ! (Opinion)
L’Etat unitaire avait prétendu imposer son ordre et son « unité nationale » contre les Communautés, encouragé dans cette folie par une petite racaille spécialisée dans la récitation des grimoires de philosophie, de droit étranger et de communisme, là où il fallait poser les problèmes concrets du Cameroun et leur présenter des solutions réalistes, inspirés du bon sens et surtout, de la tradition africaine
Maintenant, les Rois SAWA ont détruit un édifice décidé par l’Etat, devant les yeux du monde entier, et après avoir fait appel à la presse nationale. Ils l’ont fait en direct, et ont même maudit publiquement ceux qui tenteraient de poursuivre cette action.
N’ont-ils pas violé la loi de l’Etat unitaire ? Maintenant, arrêtez le petit Bèp ! Bèp ! Bèp ! de votre Etat unitaire et allez les arrêter !
Ne soyez pas tétanisés, en vous limitant à ce verbiage sur votre misérable patriotisme d’opérette et votre connerie de vivre-ensemble administratif.
Essayez voir ! Allez avec les menottes les arrêter et les conduire à New Bell, et on voit ! Vous êtes l’Etat non ? Vous connaissez la loi, non ? L’Etat est fort, non ?
Allez donc arrêter les Rois Douala et nous comprendrons que l’Etat unitaire est fort ! Et on verra bien si votre Etat unitaire sera capable d’affronter ces jeunes SAWA brisés de chômage et de misère, et qui n’attendent qu’un beau prétexte pour casser l’échine de votre imposture d’Etat unitaire et ses conneries de vivre-ensemble !
Et cet Etat ne va pas seulement céder aux Douala. Il va céder à toutes les récriminations émanant des communautés, d’où qu’elles viennent, juste parce qu’il ne peut rien et doit cependant entretenir son mensonge d’unité.
Et cette incapacité de l’Etat unitaire à assumer son « unité » ne date pas d’aujourd’hui : il n’y a pas longtemps, les Nordistes ont menacé sur leur Ecole Normale de Maroua, et cet Etat, la queue entre les jambes, a obtempéré en recrutant tous les candidats du Nord.
Quand les Anglophones ont protesté, cet Etat, toute honte bue, a dû répondre par des recrutements spéciaux sans la moindre justification, ce qui n’a pas empêché la Sécession armée.
Avec le temps, ces réclamations vont se multiplier, et l’Etat va céder, parce qu’il ne peut faire autrement. Contrairement à certains malades mentaux qui récitent les théories sur la citoyenneté et autres conneries de la même espèce. Qu’entendez-vous par loi devant une population qui n’en veut pas ? Les Anglophones nous prouvent par AB que la loi n’a de sens que lorsqu’une communauté l’accepte. Mais si elle refuse, vous avez beau citer vos préceptes, vous ne pouvez rien ! Et si vous l’attaquez, elle riposte !
L’Etat unitaire est mort au Cameroun, et définitivement. Il n’est pas mort parce qu’on demande l’avis des autorités de Yaoundé, mais simplement parce que c’était une construction artificielle qui a pu faire illusion pendant un certain temps, mais dont les défaillances se retrouvent partout.
Et si le pouvoir central persiste dans sa logique, non seulement lui-même sera balayé par les Communautés et des Chefs de guerre qui apparaitront et imposeront leurs lois tribales, mais le Cameroun unitaire sera réduit à une loque.
Le Cameroun unitaire ne peut plus être sauvé. Les Communautés n’en peuvent plus de ces « unités nationales » qui les nient, qui les opposent à la Nation, au point de leur demander l’impossible : sacrifier leur être intime au profit d’une créature coloniale fondée sur des référents coloniaux.
Et ces Communautés sont manifestement sur le point d’en découdre avec cet Etat qu’elles vont détruire jusqu’à la racine.
ET de l’autre côté, les citoyens ne veulent plus d’une unité nationale fondée sur la gestion des ressources à Yaoundé par une seule clique, ils ne veulent plus des « Seuls Gages de la Paix », des « Grands Camarades » et autres conneries de la même espèce.
Ils veulent gérer ! Ils veulent que les 4.500 Milliards soient partagés de manière optimale, qu’on leur donne la part qui leur revient, car l’argent que l’Etat collecte appartient à tous les Camerounais dans les mêmes termes et personne ne peut s’en prévaloir.
Voilà que veulent les Camerounais : un point c’est tout !
Dieudonné ESSOMBA
Par Africa24monde