Fin de l'exercice militaire « Flèche perçante 2024 » entre l'Egypte et l'Arabie Saoudite
Les manoeuvres, qui ont mobilisé les trois corps d'armée des deux pays, ont ...
© Photo prise le 1er août 2017 lors de l'inauguration de la base militaire chinoise de Djibouti. © STR / AFP
Emmanuel Macron est ce mardi à Djibouti, allié historique et stratégique de la France. Neuf ans après la dernière visite d'un président français - Nicolas Sarkozy - sur place, le chef de l'Etat a un entretien bilatéral avec son homologue Ismaïl Omar Guelleh mardi matin avant de se rendre sur la base militaire française, la plus grande d'Afrique, qui compte 1.450 soldats. La France est le partenaire militaire historique de ce petit pays de la corne de l'Afrique, mais l'armée française n'est plus seule à Djibouti.
Depuis l'indépendance de Djibouti, il y a toujours eu des militaires français dans le pays mais les effectifs n'ont cessé de chuter: 4300 en 1978, 2400 dans les années 2000, avant d'arriver au seuil actuel 1450, le minimum pour assurer les garanties sécuritaires comprises dans l'accord de défense avec Djibouti révisé en 2011.
L'armée française a choisi Djibouti pour entraîner ses troupes en milieu désertique mais c'est aussi et surtout une base opérationnelle avancée dans la corne de l'Afrique. Au large des côtés djiboutiennes, 35% des flux mondiaux de pétrole passent par le détroit de Bab-el-Mandeb.
Le chef du Pentagone, James Mattis, salue un détachement de troupes françaises, ce dimanche 23 avril 2017, au Camp Lemonnier, à Djibouti, qui accueille la seule base américaine en Afrique. © REUTERS/Jonathan Ernst
L'armée chinoise pour sa part a commeEnfin le Japon lui aussi a profité des opérations de lutte contre la piraterie pour s'établir à Djibouti. L'Arabie Saoudite, en guerre au Yémen, y maintiendrait une présence militaire très discrète alors que les Emirats Arabes Unis eux se sont installés à Assab en Erythrée voisine.
Par Africa24monde Avec RFI