Le Congolais Roger Lumbala reste en prison dans l’attente de son jugement en France
La justice française a rejeté, mardi après-midi, la demande de remise en ...
© Soldats tchadiens devant le tribunal de Ndjamena (image d’archive 2007). © Thomas SAMSON/Gamma-Rapho via Getty Images
Au Tchad, une soixantaine d’étudiants sont aux arrêts depuis samedi. Ils ont été interpellés après avoir caillassé les voitures d’une délégation comprenant le ministre de l’Enseignement supérieur et son homologue sénégalais sur le campus de l’université de Ndjamena. Ce lundi, ils ont été présentés au juge.
Samedi 25 février, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Hassan Mackaye Taisso, arrive sur le campus de Toukra en compagnie de son homologue sénégalais, Mary Teuw Niane, pour une visite. Des étudiants en colère attaquent le véhicule de la délégation qui a dû être exfiltré par les éléments de la police.
Un peu plus tard, des étudiants qui quittaient le campus en bus sont interpellés et inculpés pour « troubles à l’ordre public, vandalisme ». Quelques-uns ont été interpellés au cours du week-end à leur domicile, portant à 72 le nombre d’étudiants arrêtés. Ils ont été présentés ce lundi au tribunal de grande instance de Ndjamena, sous très haute surveillance.
Pendant ce temps, la section de Ndjamena de l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet) a suspendu la participation de ses membres aux examens en cours. Du tribunal, les étudiants interpellés sont repartis en prison. Lundi soir, l’Union nationale des étudiants annonce qu’elle maintient sa suspension en attendant d’être fixée sur le sort de ses membres.
Du côté de la justice, on annonce qu’ils seront fixés sur leur sort ce mardi.
RFI
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