
Présence militaire française en Afrique : le problème ne se limite pas au Niger
Après deux mois de bras de fer avec les autorités nigériennes issues du putsch ...
© La Russie et le Congo-Brazzaville vont renforcer leur coopération militaire
Nouvelle offensive russe en Afrique et les puissances colonialistes qui devrait s’en inquiéter… Visite au plus haut niveau de l’État congolais en Russie, puisque le président congolais Denis Sassou-Nguesso, après s’être adressé à la Douma, le Parlement russe, a eu un entretien au Kremlin avec Vladimir Poutine.
La Russie et le Congo-Brazzaville vont renforcer leur coopération militaire. Du coup c’est la consternation en France et au sein du camp atlantiste qui se rappelle comment la Russie est parvenue à s’imposer en RCA en empruntant la porte de la coopération militaire.
Des conseillers militaires seront envoyés donc par Moscou à Brazzaville pour assurer des missions de formation et de maintenance. Avec en perspective le renforcement de l’armée nationale congolaise. Et de nouvelles ventes d’armes ont été évoquées par le ministère russe de la Défense.
À Moscou, Denis Sassou-Nguesso aura les honneurs de la Douma et du Kremlin, un passage devant les parlementaires russes, puis un entretien en tête-à-tête avec Vladimir Poutine. « Nos deux pays ont toujours eu des relations amicales », a déclaré le président russe qui s’est félicité de la croissance des relations économiques entre Moscou et Brazzaville. « Il y a un très fort potentiel dans les domaines de l’énergie et de l’agriculture », a ajouté Vladimir Poutine. Ce qui veut dire que le secteur pétrolier congolais verra le renforcement de la présence russe.
Pour sa part, Denis Sassou-Nguesso n’a pas manqué de saluer le retour de la Russie sur le continent africain, une flèche bien douloureuse à l’adresse de la France. « La Russie a participé au combat pour la libération de l’Afrique », a-t-il déclaré dans un entretien à l’agence TASS. « Il est temps maintenant pour elle de participer au combat pour sa construction. »
Ces propos donnent le ton: les Africains veulent la Russie comme partenaire mais surtout comme allié dans leur quête d’une indépendance d’action sans cesse gênée par la France, les États unis et autres puissance occidentales.
Les deux hommes se retrouveront à l’automne prochain, non pas à Moscou, mais à Sotchi sur les bords de la mer Noire, à l’occasion du sommet Russie-Afrique.
Par Africa24monde avec Regardsurlafrique