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© Patrick Ekema est décédé, dimanche à Douala, il avait 46 ans
Buea, capitale régionale du Sud-Ouest perd son maire. Patrick Ekema est décédé, dimanche. Il est mort à 46 ans, des suites d’un accident vasculaire cérébral, dans une clinique privée à Douala, dimanche 27 octobre. Réputé pour ses déclarations chocs, il était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens ».
L’information qui circulait dans la matinée, selon laquelle le maire de Buea était décédé, a été confirmée à la mi-journée par l’office de radiodiffusion public. Aux premières heures de la journée, Patrick Ekema avait été conduit en urgence dans une clinique au quartier Bonapriso à Douala, où il a poussé son dernier souffle.
Cette disparition marque le départ de l’un des acteurs majeurs de la crise qui secoue les régions anglophones du Cameroun depuis fin 2016. En tant que maire, Patrick Ekema était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens » au point de se bâtir une réputation de « casseur » des villes mortes imposées tous les lundis par les milices armées. Le maire n’hésitait pas à faire sceller les magasins qui refusaient d’ouvrir pour se conformer au mot d’ordre décrété par les séparatistes.
Ces méthodes n’étaient pas partagées par toutes les populations. Par exemple, pour pallier le manque de taxis à la ville lors des « ghost town », Patrick Ekema fournissait des taxis à sa ville. Sur la méthode pour régler la crie anglophone, Patrick Ekema prônait la fermeté.
Par Tinno Bang Mbang