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© Le chef de l’Etat José Mário Vaz, est attendu dans la capitale nigérienne
La situation politique en Guinée-Bissau tient en haleine la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Pour tenter de trouver une solution de sortie de cette crise politique, un sommet extraordinaire de la Cedeao a été convoqué ce 8 novembre 2019 à Niamey. Les chefs d’État de la Cédéao sont à dans capitale du Niger, ce vendredi. Un sommet extraordinaire, à huis clos, pour examiner la situation politique en Guinée-Bissau. Il sera présidé par Issoufou Mahamadou, son président en exercice.
Il y aura un grand absent à ce sommet de Niamey, José Mario Vaz ne fait pas le voyage. Pas très surprenant après les récentes déclarations du président bissau-guinéen, qui dénonce « une ingérence étrangère ». Le bras de fer actuel est pourtant né d’un compromis sous les auspices de la Cédéao. En effet, en juin dernier, c’est elle qui a permis au président de rester à la tête de l’État malgré l’expiration de son mandat, mais avec des pouvoirs limités, jusqu’aux élections.
Le chef de l’Etat bissau-guinéen, José Mário Vaz, actuellement en froid avec le gouvernement dirigé par Aristides Gomes, a procédé à la destitution de ce dernier le 28 octobre dernier par décret, avant de nommer un nouveau premier ministre en la personne de Faustino Fudut Imbali. Une décision jugée illégale par les instances sous-régionales.
Il faut rappeler que le gouvernement d'Aristides Gomes était chargé d'organiser l'élection présidentielle du 24 novembre prochain. D'où la profonde inquiétude de la Cedeao qui menace de prendre des sanctions contre tous ceux qui entraveront le processus électoral devant mener par la voie des urnes au choix d’un nouveau président à la tête de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Par Africa24monde Avec AE