C’est ce que Bassirou Diomaye Faye a déclaré le 30 mai à Bamako lors d’une conférence de presse avec le colonel Assimi Goïta, Président malien de transition.
La CEDEAO ainsi repensée permettrait d’éviter "la situation que nous traversons aujourd’hui", a-t-il développé.
En janvier, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, qui forment depuis 2023 l’Alliance des États du Sahel, ont annoncé leur décision de quitter la CEDEAO. L’organisation est "très malmenée", mais "il faut parler aux uns et aux autres pour voir ce qu’il est possible de bâtir à partir du socle qui est existant", a avancé le Président sénégalais en assurant ne pas être venu à Bamako en tant que médiateur de la CEDEAO, mais pour une "prise de contact".
Le Sénégal ne rejoindra pas l’Alliance des Etats du Sahel, clarifie Bassirou Diomaye Faye
Le Sénégal ne va pas rejoindre l’Alliance des Etats du Sahel (AES). C’est ce qu’a indiqué ce jeudi le président Bassirou Diomaye Faye en visite à Bamako au Mali.
Le Sénégal va rester un membre actif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Dans le cadre de sa première visite au Mali, le président Bassirou Diomaye Faye a réitéré la volonté de son pays d’appartenir à une Cédéao reformée.
« Le Sénégal ne rejoindra pas l’Alliance des Etats du Sahel (AES) dans les jours à venir. Cette décision est motivée par la volonté du Sénégal de voir d’abord une réforme et une réconciliation au sein de la Cédéao », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.
« Je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur des bases nouvelles qui nous évitent la situation que nous traversons aujourd’hui », a poursuivi le président sénégalais. Une clarification qui vient clarifier la position du Sénégal courtisé par l’AES après l’arrivée au pouvoir de Diomaye Faye.
Africa24monde avec Regard Sur l'Afrique
