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© Mme Schoeman ne se souvient pas des six heures pendant lesquelles son cœur s'est arrêté..REUTERS
La Britannique Audrey Schoeman a perdu connaissance quand elle s'est retrouvée dans une tempête de neige, lors d'une randonnée, en Espagne. C'est l'arrêt cardiaque le plus long jamais enregistré en Espagne, selon les médecins qui l'ont ranimée.
Audrey Schoeman a développé une grave hypothermie lorsqu'elle s'est retrouvée dans une tempête de neige, lors d'une randonnée dans les Pyrénées espagnoles, en novembre dernier. Elle était en compagnie de son mari.
Selon les médecins, c'est l'arrêt cardiaque le plus long jamais enregistré en Espagne.
Mme Schoeman, qui s'est presque complètement remise de l'épreuve, dit qu'elle espère pouvoir retrouver l'usage de ses jambes et bras d'ici au printemps.
Cette femme âgée de 34 ans, vivant à Barcelone, a subitement eu du mal à parler et à marcher lors d'une promenade dans les Pyrénées. Elle a ensuite perdu connaissance.
Son état s'est aggravé, et son mari, Rohan Schoeman, la croyait déjà morte avant même son évacuation aux urgences.
"J'essayais de prendre son pouls... Je ne sentais ni respiration, ni battements de cœur", a dit M. Schoeman à la télévision catalane TV3, jeudi 5 décembre.
Lorsque les secouristes sont arrivés deux heures plus tard, la température corporelle de Mme Schoeman était tombée à 18°C.
Arrivée à l'hôpital universitaire Vall d'Hebron de Barcelone, elle ne donnait aucun signe de vie.
Mais les basses températures des montagnes, qui l'ont rendu malade, ont également… permis de lui sauver la vie, a déclaré l'un de ses médecins, Eduard Argudo.
"On aurait dit qu'elle était morte. Mais nous savions que, en raison de l'hypothermie, Audrey avait une chance de survivre", affirme M. Argudo dans un communiqué.
Selon le médecin, l'hypothermie a empêché la détérioration de son corps et de son cerveau pendant qu'elle était inconsciente, bien qu'elle l'ait emmenée à deux doigts de la mort.
"Si elle avait eu un arrêt cardiaque aussi long, à une température corporelle normale, elle serait morte", a dit Eduard Argudo.
Dans une course contre la montre, les médecins au chevet de Mme Schoeman se sont aidés d'une machine capable de faire un prélèvement de sang, de l'oxygéner et de le réintroduire dans son organisme.
Une fois que la température de son corps a atteint 30°C, ils ont utilisé un défibrillateur pour faire démarrer son cœur, environ six heures après que les services d'urgence ont été contactés.
Mme Schoeman est sortie de l'hôpital, douze jours plus tard, avec seulement quelques problèmes persistants de mobilité et de sensibilité des mains, causés par l'hypothermie.
"Nous avions peur d'un éventuel dommage neurologique, étant donné que nous n'avions connaissance d'aucune personne ramenée à la vie après un arrêt cardiaque d'une si longue durée", a raconté Eduard Argudo.
S'exprimant après sa convalescence, Mme Schoeman a déclaré qu'elle n'avait aucun souvenir de ces six heures.
"Je ne savais pas vraiment ce qui se passait pendant mon premier jour ou mes deux premiers jours, quand je me suis réveillée au service des soins intensifs", dit-elle.
"C'est comme un miracle"
"Mais depuis lors, j'ai essayé de lire plus, d'en apprendre plus sur l'hypothermie, et ça me paraît vraiment incroyable d'y avoir survécu."
Mme Schoeman dit être chanceuse d'être en vie. Elle a rendu hommage au personnel de l'hôpital.
"C'est comme un miracle, sauf que c'est grâce aux médecins", dit la miraculée, promettant de ne plus retourner dans les montagnes en hiver.
"Mais j'espère qu'au printemps, nous pourrons recommencer la randonnée. Je ne veux pas que cela m'enlève ce passe-temps", ajoute-t-elle.
Par Africa24monde avec BBCAfrique