Au Niger, «79 terroristes» ont été tués lors d'une opération de ratissage jusqu’en territoire malien
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© Une quinzaine de combattants sécessionnistes déposent les armes. Illustration
Seize ex-miliciens du mouvement séparatiste anglophone ont déposé leurs armes et se sont rendus aux forces de défense et de sécurité, a annoncé mardi, le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
S'exprimant sur les ondes de la radio d'Etat, le ministre camerounais a précisé que les ex-combattants sont actuellement pris en charge à Bamenda par une équipe du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) pour les combattants des zones en conflit au Cameroun.
Paul Atanga Nji a par ailleurs indiqué que 27 autres miliciens du mouvement sécessionniste anglophone ont annoncé qu'ils quittaient ce mouvement et seront accueillis dans les prochains jours par les équipe du CNDDR.
Le ministre de l’Administration territoriale a lancé un nouvel appel aux combattants sécessionnistes les invitant à déposer les armes et à rejoindre les centres de réinsertion où ils seront traités et considérés comme des citoyens camerounais.
Le patron de la Territoriale camerounaise a donc réitéré l’engagement du président Paul Biya de mettre fin à la crise anglophone en zone anglophone, en promettant de ne pas enfermer les combattants sécessionnistes qui accepteront volontairement déposer les armes.
La crise qui frappe depuis octobre 2016, les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a occasionné de nombreuses pertes en vies humaines. Plusieurs personnes ont également quitté leurs domiciles.
Selon un rapport du Réseau des droits humains de l’Afrique Centrale (Redhac), publié en janvier 2019, au moins 1000 civils et 250 éléments des forces de défense ont été tué entre octobre 2017 et janvier 2019. Le nombre de déplacés internes est de 250 000 alors que 48000 personnes se sont réfugiés au Nigeria voisin.
Créé en novembre 2018 par un décret présidentiel, le CNDDR a pour vocation d’ "accueillir et de désarmer les ex-combattants" du groupe terroriste Boko Haram et des groupes armés des régions (anglophones) du Nord-Ouest et du Sud-Ouest" et de "collecter" leurs armes, tout en les aidant à réintégrer la vie civile.
Par Africa24monde Avec .aa.com