Au Niger, «79 terroristes» ont été tués lors d'une opération de ratissage jusqu’en territoire malien
Au Niger, après une meurtrière embuscade, le 10 février dernier, dans ...
© Abdirahman Omar Osman en octobre 2017. © REUTERS/Feisal Omar/File Photo
Abdirahman Omar Osman, blessé le 24 juillet dans un attentat perpétré par les islamistes shebabs dans la capitale somalienne, est décédé dans un hôpital de Doha, au Qatar, où il avait été transféré, a annoncé ce jeudi 1er août la présidence somalienne.
Abdirahman Omar Osman était bien la cible de l'attaque du 24 juillet. Ce jour-là, les shebabs avaient mené un attentat-suicide contre la mairie de Mogadiscio, causant la mort d'au moins six personnes et en blessant six autres. Selon une source sécuritaire, un kamikaze était entré dans le bâtiment où avait lieu une réunion et s'était fait exploser, faisant six morts et six blessés. Une attaque menée à peine une heure après que James Swan, le représentant spécial de l'ONU en Somalie, eut rendu visite au maire.
Le maire de Mogadiscio avait été transféré à Doha le lendemain de l'attaque. Il a succombé à ses blessures jeudi. Le président somalien a ordonné trois jours de deuil national et que les drapeaux soient abaissés à mi-mât.
Abdirahman Omar Osman était aussi le gouverneur de la région de Banadir et un ancien ministre du gouvernement actuel. Le président Farmajo a salué jeudi son rôle dans la reconstruction du gouvernement somalien et son dévouement dans la lutte contre le terrorisme.
« Il avait sacrifié sa vie au service du public somalien et il avait contribué à reconstruire le gouvernement de la Somalie, a réagi Mohamed Abdullahi Farmajo. [...] On se souviendra de lui pour son dévouement au service des gens et du pays, et pour son acharnement à développer Mogadiscio tout en jouant pleinement son rôle dans la lutte contre le terrorisme. »
Depuis début juillet, les shebabs multiplient les attaques d’envergure contre des officiels et autres objectifs sécuritaires ou civils. Chassé de Mogadiscio en 2011, le groupe terroriste a juré la perte du gouvernement central. Un contexte d’autant plus préoccupant que doivent se tenir dans les prochaines semaines des élections régionales cruciales, jugées à haut risque au Jubaland et au Galmudug.
Par Africa24monde Avec RFI