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© Le président gabonais Ali Bongo (c) au milieu des chefs d’État et de gouvernement présents lors du sommet de la CEEAC à Libreville, le 18 décembre 2019. © Steve JORDAN / AFP
Le Gabon a accueilli, ce mercredi, le IXe sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique et des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Ce sommet a marqué le retour d’Ali Bongo sur la scène diplomatique internationale, un an après un accident vasculaire cérébral.
C’était la vedette du sommet. Ali Bongo a été ovationné lorsqu’il a fait son entrée dans la salle. Ses faits et gestes étaient scrutés par les délégués venus de tous les pays membres de la CEEAC, car il y a un an seulement, les nouvelles sur l’état de santé du numéro un gabonais étaient alarmantes.
Ali Bongo lui-même semblait être revigoré par la présence à ses côtés de ses homologues de la RDC, du Tchad, de la Centrafrique et de Sao Tomé et Principe. Pour la première fois depuis son AVC, il a lu un discours devant un public nombreux.
« Je voudrais particulièrement souhaiter la bienvenue à nos frères, le président Félix Tshisekedi et le président Evaristo Carvalho, qui assistent pour la première fois à nos assises. Pour ma part, je renouvelle mon ferme engagement à poursuivre la mission qu’on m’avait confiée pour redynamiser notre organisation. »
À la fin du sommet, Ali Bongo - comme ses homologues - a signé les documents de la nouvelle CEEAC, appelée à booster l’intégration en Afrique centrale. Il reste président de l’institution durant le premier semestre 2020.
Par Africa24monde avec RFI