La CPI ne se laissera pas influencer par les «Goliath» de ce monde, promet son procureur
Karim Khan a été mis en cause par les ambassadeurs russe et libyen qui ont ...
© La militante Stella Nyanzi après son acquittement
En Ouganda, un juge a acquitté le 20 février l'universitaire et militante féministe Stella Nyanzi, reconnue coupable, en août dernier, d'avoir « cyberharcelé » la famille du président Museveni. Un tribunal de première instance l’avait condamnée à un an et demi de prison pour des propos jugés « obscènes » visant Yoweri Museveni et sa mère sur Facebook.
En Ouganda, la Haute Cour a cassé le jugement du tribunal de première instance qui avait condamné la militante et écrivaine Stella Nyanzi à l'issue d'un procès qualifié de « comédie des erreurs ».
Le juge Henry Peter Adonyo a relevé, notamment, qu’aucun des 19 témoins de la défense n’avait été appelé à la barre. Dans la salle d’audience, pleine à craquer, quand Stella Nyanzi a compris que le juge l'avait acquittée, elle lui a envoyé un baiser.
À sa sortie du tribunal, l'ex-journaliste a aussitôt été entourée de femmes qui lui ont passé une écharpe où on pouvait lire « Nique l’oppression ». Puis, des gardiens de prison ont tiré en l'air pour disperser la foule et ramener Stella Nyanzi manu militari à la prison de Luzira pour régler les détails de sa sortie.
Museveni « président illégal »
Lorqu’elle est sortie pour de bon, Stella Nyanzi a déclaré à la presse, sous les vivats de ses supporters, que Yoweri Museveni, « président illégal » de l'Ouganda, devait quitter le pouvoir.
Quelques-uns d'entre eux brandissaient les poésies que Stella Nyanzi a écrites en prison. L'un des textes dit : « Les poèmes des opprimés opprimeront les oppresseurs. Les poèmes nous rendront libres ».
Par Africa24monde avec RFI