La Tanzanie bloque des vols de Kenya Airways en représailles
Kenya Airways ne sera plus en mesure de desservir la Tanzanie pour les vols des passagers à ...
© Cérémonie de signature de l'accord de paix entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés, le 6 février 2019 à Bangui. © https://twitter.com/UN_CAR
Le rapport à mi-parcours du groupe d’experts des Nations unies sur la Centrafrique a été rendu public. Il fait le point sur la période coïncidant avec les premiers mois de l’application de l’Accord de paix. Si toutes les parties continuent à exprimer leur volonté d’appliquer l’accord, le groupe des experts questionne la volonté de certains groupes armés à accepter le retour de l’autorité de l’État.
Certains groupes armés contrôlant des pans entiers du territoire ont cherché « à exploiter certaines dispositions de l’Accord pour conférer une légitimité à leur emprise sur certaines parties du territoire ». C’est le cas notamment de la mise en place des Unités spéciales mixtes de sécurité dont les chefs de groupes armés ont réclamé le commandement.
Les experts ont documenté la poursuite de l’armement par certains groupes. Si ces derniers se sont engagés à cesser les hostilités contre les civils, « des éléments membres de groupes armés signataires de l’Accord ont commis presque chaque jour des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire », écrivent les experts.
Le rapport revient sur les violences des 3R dans la région de Paoua qui a fait au moins 32 morts, la plus grosse attaque depuis le 6 février.
Pour favoriser le retour de l’État, le redéploiement de l’armée en région a débuté mais il se heurte à de nombreuses difficultés. Le rapport note que les Forces armées centrafricaines (FACA) ne sont pas toujours autorisées, par les groupes armés, à patrouiller ou bien leurs bases doivent être protégées par la Force onusienne Minusca car menacées.
Par Africa24monde Avec RFI