Le Coronavirus a beaucoup enrichi les ultra-riches
Entre le 18 mars et le 19 mai, les 600 ultra-riches américains ont vu leur fortune augmenter ...
© Africa-Fita 2024 se tient à Tunis les 11 et 12 juin 2024
Le thème principal de la 7e édition de la conférence internationale «Financing Investment and Trade in Africa-Fita 2024», qui se tient à Tunis les 11 et 12 juin 2024, sera le renforcement de «la transformation locale et le transfert des technologies pour une croissance durable et inclusive en Afrique». Seront au rendez-vous plusieurs délégations gouvernementales, des institutions panafricaines, des bailleurs de fonds internationaux et des dirigeants du secteur privé.
«Tunisie Africa Business Council» (Tabc) organise, les 11 et 12 juin à Tunis, la 7e édition de la conférence internationale «Financing Investment and Trade in Africa-Fita 2024».
La manifestation sera une occasion pour discuter de sujets décisifs pour l’avenir du continent. L’impératif sera la réinvention de la coopération entre les pays africains et la poursuite de l’intégration, avec comme thématique principale «renforcer la transformation locale et le transfert des technologies pour une croissance durable et inclusive en Afrique».
Seront au rendez-vous plusieurs délégations gouvernementales, des institutions panafricaines, des bailleurs de fonds internationaux et des dirigeants du secteur privé.
Des thématiques cruciales
L’édition de cette année se caractérisera principalement par l’organisation de plusieurs «side events» qui couvriront des sujets d’une importance capitale pour le développement du continent, à savoir : la sécurité alimentaire, le défi énergétique, la coopération Asie-Afrique et Europe-Afrique, l’industrie 4.0, le financement, le défi climatique et les corridors logistiques en Afrique.
La manifestation sera l’occasion pour les institutionnels et les opérateurs économiques de rencontrer les acteurs de la finance internationale, les CEO, les bailleurs de fonds et les fonds d’investissements, pour discuter des mécanismes financiers de relance de l’économie africaine, des outils de développement du commerce interafricain et leviers de booster l’investissement.
Selon les organisateurs, «Fita 2024» aura plusieurs objectifs. D’abord, l’organisation d’un tel évènement aura pour but de promouvoir la Tunisie comme destination d’investissement. La rencontre mettra en avant les avantages stratégiques de la Tunisie en tant que hub d’investissement en Afrique.
Ensuite, «Fita 2024» favorisera les discussions sectorielles et insistera sur des secteurs spécifiques qui sont cruciaux pour la croissance économique de la Tunisie et de l’Afrique, tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, les TIC, les énergies renouvelables, la finance et le développement des infrastructures.
Aussi, l’évènement facilitera les rencontres interentreprises directes (B2B) et les opportunités de réseautage entre les chefs d’entreprise, les investisseurs, les bailleurs de fonds, les décideurs politiques et les entrepreneurs africains. Il sera une occasion pour partager des connaissances à travers une série d’ateliers, ainsi que des discours liminaires de chefs de file de l’industrie, d’experts et de représentants gouvernementaux.
Un coup de pouce pour le «made in Africa»
La part de la valeur ajoutée manufacturière dans le produit intérieur brut du continent africain n’a pas décollé depuis plus de trente ans. D’après les constats, l’industrie de transformation locale a du mal à décoller. De 16,9% en 1990, cette dernière est tombée à 9,7% dans les années 2010, pour remonter à seulement 11,3% en 2019.
Actuellement, les choses n’ont pas beaucoup changé et le taux ne dépasse pas les 11,5%. D’après les derniers chiffres disponibles, l’emploi industriel, lui également, ne dépasse pas les 13% de l’ensemble de la force de travail.
Après la crise du Covid-19, les politiques industrielles partout dans le monde ont connu un retour en grâce de l’industrialisation et la transformation locale, et cela est devenu, plus que jamais, un défi majeur pour les économies africaines.
En excluant les pays de l’Afrique du Nord, qui ont connu une industrialisation appréciable, et à part quelques réussites en Afrique subsaharienne, comme l’Ethiopie et Maurice (dans le secteur du textile), le Kenya (dans l’agrobusiness), le Nigeria (avec l’électronique), les économies du continent subsistent trop rarement. Il est alors nécessaire de mettre en avant les leviers pour passer la vitesse supérieure et, enfin, assister à l’essor de l’industrialisation du continent et du «made in Africa».
C’est pour ces mêmes raisons que l’industrialisation en Afrique et le «made in Africa» sont les principaux objectifs de la 7e édition de la conférence internationale «Fita2024». Il s’agit, à travers cette manifestation, d’identifier les leviers pour renforcer la transformation locale et le transfert des technologies pour une croissance durable et inclusive en Afrique.
Africa24monde avec source