La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala en lice pour prendre la tête de l’OMC
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© Le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le ministre rwandais des Affaires étrangères Richard Sezibera lors du sommet de l'Union africaine au Palais des Congrès, à Niamey, le 7 juillet 2019. © ISSOUF SANOGO / AFP
54 pays africains ont ratifié le grand accord de libre-échange à Niamey ce dimanche, et déjà se posent les questions des tarifs douaniers qui seront négociés, mais aussi des avantages concrets de cette zone de libre-échange pour les pays africains. Exemple en Afrique du Sud, le pays qui exporte le plus vers le reste du continent.
La nation arc-en-ciel est déjà le moteur du commerce intra-africain, avec presque un produit sur trois exporté vers le reste de l’Afrique, quasiment deux fois plus que la moyenne du continent. Cyril Ramaphosa est d’ailleurs l’un des grands artisans de cette Zlec. Le président sud-africain a même émis l’idée de créer une monnaie unique africaine à plus long terme.
Une aubaine pour l’Afrique du Sud
L’Afrique du Sud a beaucoup à gagner. Le pays inonde déjà ses voisins d’Afrique australe de ses produits manufacturés, ses services bancaires, de télécommunications et surtout de son pétrole. Avec cette Zlec, Pretoria peut agrandir le champ de ses partenaires, et notamment viser le marché ouest-africain, délaissé pour l’instant.
Deux secteurs sont en tête : les exportations agricoles d’abord, mais aussi et surtout le secteur automobile, une priorité du gouvernement. L’Afrique du Sud produit et assemble les véhicules de presque tous les grands constructeurs mondiaux et représente un tiers des ventes du continent. Une aubaine pour la nation arc-en-ciel, qui a récemment reçu la promesse de plus de 3 milliards d’euros d’investissements par différents constructeurs automobiles.
Par Africa24monde Avec RFI