La Tanzanie bloque des vols de Kenya Airways en représailles
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© Des étudiants musulmans indiens discutent devant une école de New Delhi après leurs examens, le 14 avril 2019. Noemi CASSANELLI / AFP
Une vague de suicide de jeunes étudiants inquiète les autorités de l’État du Telangana, dans le sud de l’Inde. 22 écoliers d’environ 16 ans se sont donné la mort après avoir échoué à un important examen du secondaire. Certains examinateurs auraient en fait commis des erreurs et les autorités ont lancé une enquête.
Il y a une semaine, Raju, 18 ans, est retrouvé pendu à l’arbre de son école. Il venait d’échouer à deux matières du Bac. La veille, Jyothi, âgée de 17 ans, s’est immolée par le feu. Elle n’a pas survécu.
La vague de suicides d’étudiants n’en finit par de grandir. Plus de 300 000 bacheliers, soit environ un candidat sur trois dans cet État méridional du Telangana, ont été recalés, ce qui représente la fin du monde pour ces jeunes indiens.
La compétition pour entrer dans les bonnes universités est tellement grande que ces dernières n’acceptent que l’élite et la pression familiale finit de plonger ces jeunes dans la dépression en cas d’échec.
Plusieurs suicides ont ainsi lieu chaque année à cette période, mais le nombre est exceptionnel cette année, car des examinateurs ont fait de graves erreurs. Le gouvernement régional vient donc de sanctionner certains professeurs et d’exiger le réexamen des copies des étudiants recalés.
Correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis
Par Africa24monde avec RFI