Mahamat Nour Ibedou placé en garde à vue
Au Tchad, le secrétaire général de la Convention tchadienne pour la ...
© Horst Kohler, envoyé spécial onusien pour le Sahara occidental, s'entretient avec Brahim Ghali, secrétaire général du Polisario, le 19 octobre 2017, au camp de réfugiés sarahouis de Rabouni, en Algérie. © RYAD KRAMDI / AFP
L’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture et le Service international des droits de l’Homme (SIDH) ont déclaré mercredi 11 juillet avoir déposé une nouvelle plainte pour dénoncer les conditions de détention de Naâma Asfari – défenseur des droits de l’Homme sahraoui – au Maroc.
C’est la deuxième saisine des instances de l’ONU pour mauvais traitements de détention du Maroc sur le détenu, notamment dans le contexte de la crise sur le Sahara occidental. L’ONG accuse le système carcéral marocain de multiples violations de la convention contre la torture.
Hélène Legeay, membre de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), est en charge du dossier et accuse la justice marocaine de ne pas respecter la 4ème Convention de Genève en détenant M. Asfari au Maroc, au lieu du Sahara occidental.
Toutes les mesures de représailles [à l’encontre de Naâma Asfari] se poursuivent, et une des principales représailles appliquées à l’encontre de Naâma Asfari est l’interdiction faite à son épouse française, Mme Claude Mangin, d’entrée sur le territoire marocain pour pouvoir lui rendre visite. Mme Mangin n’a pas vu son mari depuis plus de deux ans, maintenant.
Hélène Legeay, membre de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) pour le Maghreb / Moyen-Orient, au micro de Luis Paul
Africa24monde Avec RFI